CADÈNE
Chaîne en langue d'oc.
Ce mot a subsisté dans le vocabulaire marin, où il a pris des sens particuliers.
Sur les galères, il désignait la chaîne qui courait d'un bout à l'autre de chaque banc et enserrait par un bracelet une des chevilles de chacun des trois à sept forçats qui y ramaient.
Sur les voiliers, il s'agissait des ferrures qui reliaient les ridoirs des haubans à des bandes de fer solidement fixées sur le bordé et qui remplacèrent les cordages en chanvre, lesquels se coupaient en frottant sur le plat-bord.
Actuellement, sur les voiliers de plaisance, le terme désigne les ferrures elles-mêmes.